Deuxième étape : le témoignage photo, le dessin et l’habillage graphique
Une photo mémorise l’intervention en toute neutralité. Le document photographique obtenu sert de base à la transposition graphique de la photo par un dessinateur. Un dessinateur reporte précisément sur papier la totalité des formes façonnées dans la terre par l’intervenant, à partir de la photographie. Le dialogue iconographique est engagé dès le stade de la reproduction de cette photographie. En transposant graphiquement sur un espace en 2D une intervention faite en 3D la pluralité des formes se fédéralise autour d’une unité sémantique. Une signification dominante émerge.
La forte densité sémantique engendrée par le dialogue iconographique entre l’objet en volume et la photographie, puis de la photographie à sa transposition graphique libère une idée, un idéogramme. L’identité de la forme, au départ en volume et sémantiquement complexe, se simplifie en une figure axiomatique, en une signature logographique.
Pour finir, le dessin ainsi obtenu est confié à un infographiste. Lissé, habillé et interprété en jouant sur les pleins, les vides, les traits, la forme est allégée, sublimée. Un travail sur le choix de(s) couleur(s) et typographie (s) d’accompagnement viendront parfaire la création. Le logotype est prêt.
Résultat du modelage
Transcription graphique
Interprétation graphique
